Les membres du consortium CIRAWA se sont rendus à l’école primaire Ebenezer de Mbane, dans le nord du Sénégal, pour animer un atelier sur les semences et les plantes avec un groupe d’enfants de la région. Cette activité, qui s’est déroulée le 9 avril 2025, a été menée sur le terrain par les partenaires locaux du projet, l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), avec le soutien conceptuel, graphique et en matière de campagne de REVOLVE. Les enseignants locaux étaient également présents pour enrichir l’expérience pédagogique.
Une vingtaine d’enfants de la ville de Mbane, située sur les rives du lac du Guiers, une importante source d’eau du pays, ont participé à l’atelier, qui s’est déroulé dans la cour de l’école locale. Les enfants ont d’abord suivi une leçon éducative sur l’importance des semences, la santé des plantes et le sol.
Cette leçon a été suivie d’une séance pratique dans le jardin de l’école, où les enfants ont appris à planter des semis, qu’ils ont ensuite mis en terre eux-mêmes, répartis en différentes équipes.
Cette activité s’inscrit dans les principes du projet CIRAWA, qui recherche et met en œuvre des solutions agroécologiques pour améliorer la résilience climatique et la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. L’un des principaux piliers éthiques du projet est de garantir l’inclusion non discriminatoire de nombreux acteurs de la société, y compris les personnes vulnérables et les femmes.
L’agriculture est un rouage essentiel de l’économie sénégalaise, représentant environ 15 à 16 % du PIB annuel. De nombreuses familles des zones rurales dépendent de l’agriculture, en particulier des petits exploitants. La nature des systèmes agricoles fait que les changements climatiques ou d’autres défis tels que l’augmentation de la salinité affectent gravement l’ensemble des familles. Il n’est pas rare de voir des enfants âgés de huit ou neuf ans travailler dans les champs.
Le CIRAWA travaille en collaboration avec des partenaires locaux et des agriculteurs au Cap-Vert, au Ghana, au Sénégal et en Gambie afin d’améliorer les solutions agroécologiques existantes et d’en rechercher de nouvelles qui puissent aider les communautés locales à mieux résister au changement climatique. Cela est d’autant plus vital dans une région où la pauvreté multidimensionnelle est très répandue et où la sécurité alimentaire est cruciale.